Édition 2025

Christine Neau-Leduc est professeure de droit privé à Paris 1 Panthéon-Sorbonne depuis 2012. Diplômée d’un DEA de droit privé (1991) de l’université de Montpellier et d’un doctorat (1998) de l’université Paris-Panthéon-Assas, elle a obtenu son habilitation à diriger des recherches (HDR) en 2002 et son agrégation de droit privé et de sciences criminelles en 2003.

Rattachée à l'Ėcole de droit de la Sorbonne (EDS) et membre de l’Institut de recherche juridique de la Sorbonne (IRJS), elle est spécialisée en droit social, négociation collective, représentation collective et RSE.

Engagée au sein de l’EDS, elle est directrice du département de droit privé de l’école doctorale de droit, responsable de la mention master droit de l’entreprise mais aussi co-directrice du centre de droit social de la Sorbonne. Entre 2016 et 2019, elle a été première vice-présidente chargée des affaires institutionnelles au conseil d’administration.

Élue présidente de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en janvier 2021, elle entame un second mandat à la tête de l'établissement depuis avril 2025.

Originaire de Bruxelles, Jonathan Zaccaï se fait remarquer en 2004 aux côtés d’Agnès Jaoui et Karin Viard dans Le Rôle de sa vie de François Favrat, puis dans Les Revenants de Robin Campillo. Il tourne ensuite dans la comédie romantique Le plus beau jour de ma vie de Julie Lipinski et s’essaye à une partition plus sombre dans De battre mon cœur s’est arrêté de Jacques Audiard. Après avoir tourné sous la direction de Ridley Scott dans Robin des bois, le comédien reçoit en 2011 le Magritte du meilleur acteur pour son interprétation dans Élève libre de Joachim Lafosse. Il écrit également les scénarios de courts métrages et se lance dans la réalisation en 2012 avec JC pour Jésus Christ avec Vincent Lacoste dans le rôle-titre. Sa notoriété explose grâce à la série Le Bureau des légendes (2015-2020) dans laquelle il incarne l’agent Raymond Sisteron. Depuis, Jonathan Zaccaï multiplie les rôles au cinéma, notamment dans Le Grand bain de Gilles Lellouche, Downtown Abbey 2 : Une nouvelle ère de Simon Curtis, Sur les chemins noirs de Denis Imbert et Le Cours de la vie de Frédéric Sojcher. En parallèle, le comédien reste fidèle à la télévision où il oscille entre séries (La Tribu, Mister Spade), mini-séries Kabul d’Olga Chajdas et Kasia Adamik et téléfilms tels que Résistantes de Renaud Bertrand dont les diffusions sont prévues cette année.
 

Tahar Ben Jelloun est un écrivain, poète et peintre franco-marocain, né à Fès, au Maroc. Il est l'un des auteurs les plus influents de la littérature francophone contemporaine. Après des études de philosophie à l'université Mohammed V de Rabat, il part en France en 1971 pour poursuivre des études de psychologie et de psychopathologie sociale, obtenant un doctorat en 1975. Il commence sa carrière littéraire avec le recueil de poèmes Hommes sous linceul de silence, puis publie son premier roman, L'Enfant de sable, suivi de La Nuit sacrée, qui lui vaut le prix Goncourt. Il est le premier auteur marocain à recevoir cette distinction.

Ses œuvres, traduites dans de nombreuses langues, abordent des thèmes tels que l'identité, l'immigration, le féminisme et les droits de l'homme. Parmi ses livres les plus connus figurent Le Racisme expliqué à ma fille, L'Islam expliqué aux enfants et Le Terrorisme expliqué à nos enfants. Il est également membre de l'Académie Goncourt depuis 2003.

Tahar Ben Jelloun a reçu de nombreuses distinctions, dont la Légion d'honneur en 2008 et le prix de la paix Erich-Maria-Remarque en 2011. En 2015, il cofonde la maison d'édition La nave di Teseo à Milan avec Umberto Eco. En 2022, il publie une tribune dans Le Point intitulée « Le Maroc expliqué à Emmanuel Macron », dans laquelle il défend le régime marocain tout en critiquant le rapprochement entre la France et l'Algérie.

Tahar Ben Jelloun est également peintre et expose actuellement une rétrospective de son travail de peinture au Musée Mohammd VI d’art contemporain et d’art moderne, à Rabat jusqu’au 30 juin 2025.

Marie Dosé est une avocate pénaliste française. Formée à Nancy puis à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle débute auprès d’Henri Leclerc et fonde son propre cabinet en 2005. 

Inscrite au barreau de Paris, Marie Dosé se distingue par son engagement dans des affaires médiatiques et sensibles, telles que l'attentat de Karachi, l'affaire Robert Boulin, l'affaire Sophie Toscan du Plantier ou encore l'affaire de Tarnac. 

Elle intervient également dans des dossiers à dimension politique, notamment pour Greenpeace ou lors des assignations à résidence avant la COP 21 dans le contexte de l'état d'urgence. Par ailleurs, elle défend des victimes de terrorisme, comme les familles des journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ou des femmes et enfants français détenus en Syrie. 

Marie Dosé est également auteure de plusieurs ouvrages, dont Les Victoires de Daech, Éloge de la prescription et Éloge de la présomption d'innocence.
 

Cécile Auneau est coordonnatrice de projets internationaux à la direction régionale Europe Occidentale de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Forte de plus de vingt ans d’expérience dans la coopération universitaire, elle a piloté de nombreux événements et programmes sur les cinq continents. Spécialiste des relations institutionnelles et interculturelles, elle s’attache à valoriser les initiatives portées par les universités et à favoriser les synergies au sein de l’espace francophone. 

Gagnant du Grand Prix de l’édition 2024 du Concours international d’éloquence, ce normand, originaire de Caen, a grandi entre Orelsan et Guillaume le conquérant : deux grands rappeurs aux textes profonds. Un peu trop “grande gueule” au lycée, Gabriel découvre l’éloquence en entrant à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en double licence  droit-histoire. Il a progressé au fil de de ses échecs avant d’avoir la joie de remporter le Concours international d’éloquence en 2024 ainsi que le concours de Lysias Nanterre en catégorie éloquence en 2025.

Désormais étudiant au département de sciences sociales de l’ENS Ulm, il continue d’écrire et de plaider quand le temps le lui permet, avec toujours trois règles : se faire plaisir, prendre des risques et surtout ne pas trop se prendre au sérieux.
 

Passionné par la plaidoirie, François Guérin est étudiant en troisième année de droit à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, inscrit au Collège de droit et au Magistère de droit des activités économiques. Il découvre l’éloquence en première année avec le concours Lysias, qu’il remporte à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avant d’atteindre les quarts de finale du concours national. Aujourd’hui président de l’association Lysias  Paris 1, il en pilote l’organisation et transmet le goût de la plaidoirie aux nouvelles générations.